L’éthique peut être considérée comme la recherche du bien par un raisonnement conscient. Ainsi, le terme « éthique » est-il généralement employé pour qualifier des réflexions théoriques portant sur la valeur des pratiques et sur les conditions de mise en œuvre de ces pratiques ; l’éthique est aussi un raisonnement critique sur la moralité des actions.

L’éthique établit ses fondements dans une décision prise à partir d’un libre dialogue entre des individus conscients des savoirs et de cultures parfois riches de traditions et de codes idéologiques assimilés.

L’éthique est vue comme la réalisation raisonnable des besoins (chercher le bon comme valeur relative), la recherche de son bonheur, qui peut par exemple légitimer certains actes médicaux (considérés comme « immoraux » comme l’euthanasie, l'avortement, le don d'organe, etc.).

On entend par morale, l’ensemble des normes propres à un individu, à un groupe social ou à un peuple, à un moment précis de son histoire.

La morale peut être considérée comme un ensemble de devoirs impératifs catégoriques qui commandent de « faire Le Bien » posé comme valeur absolue (par exemple « tu ne tueras pas »).

La morale est ainsi généralement rattachée à une tradition historique et parfois idéaliste qui distingue entre ce qui est et ce qui doit être.

Le droit se distingue de la morale et de l’éthique, dans la mesure où il ne définit la valeur des actes, le bien/mal, le bon ou le mauvais. Il définit ce qui est permis et défendu par les pouvoirs d'une culture, dans une société humaine.

La déontologie professionnelle représente pour sa part, l’ensemble des obligations que les professionnels s’engagent à respecter pour garantir une pratique conforme au code d’éthique de la profession.